Parfois, j’ai l’impression qu’on ne s’est jamais connus. Qu’on n’a jamais été amoureux. Qu’on n’a jamais vécu ce qu’on a vécu. Ce n’est pas tout à fait juste, c’est vrai, j’ai plutôt l’impression que nous, c’était il y a des siècles. Dans une autre vie. Et notre histoire je la placerais dans un décor comme celui des mille et une nuits, va t en savoir pourquoi. Moi en Shéhérazade. Divinement belle. Mystérieuse. Et toi, l’obscur roi de perse. Oui, dans ma version, c’est moi qui domine. Vile manipulatrice. Et puis d’un coup, d’un seul, tout me revient. Je me rappelle de la souffrance. En grande quantité. Du bien qu’on ne se faisait pas. Du mal, non plus, certes. Et puis d’un immense vide. Oui, le jour où tu es parti, tu as laissé un trou béant en moi. C’est peut-être pour ça que je n’arrive pas à oublier. Je suis marquée au fer rouge à jamais. Mais parfois, j’aurais vraiment aimé qu’on ne se soit pas connu. Mais surtout qu’on ne se soit pas oubliés.
amours-ethyliques
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Jeudi 29 décembre 2011 à 23:44
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