amours-ethyliques

[W]here is my mind[?]

Jeudi 29 décembre 2011 à 23:44

 Parfois, j’ai l’impression qu’on ne s’est jamais connus. Qu’on n’a jamais été amoureux. Qu’on n’a jamais vécu ce qu’on a vécu. Ce n’est pas tout à fait juste, c’est vrai, j’ai plutôt l’impression que nous, c’était il y a des siècles. Dans une autre vie. Et notre histoire je la placerais dans un décor comme celui des mille et une nuits, va t en savoir pourquoi. Moi en Shéhérazade. Divinement belle. Mystérieuse. Et toi, l’obscur roi de perse. Oui, dans ma version, c’est moi qui domine. Vile manipulatrice. Et puis d’un coup, d’un seul, tout me revient. Je me rappelle de la souffrance. En grande quantité. Du bien qu’on ne se faisait pas. Du mal, non plus, certes. Et puis d’un immense vide. Oui, le jour où tu es parti, tu as laissé un trou béant en moi. C’est peut-être pour ça que je n’arrive pas à oublier. Je suis marquée au fer rouge à jamais. Mais parfois, j’aurais vraiment aimé qu’on ne se soit pas connu. Mais surtout qu’on ne se soit pas oubliés.

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Samedi 26 novembre 2011 à 1:18

Quand j'ai senti sa peau contre mon souffle, j'ai préféré fermer les yeux encore et y croire plus fort. Dans l'étreinte de son corps je m'accorchais au cou d'un espoir fugitif. Dans la pénombre de la nuit j'essayais de retenir la dernière bride de lumières qu'envoyait le jour par les fenetres a demi fermées de la pièce d'en face. Il me serra contre son coeur plus fort. J'étouffais de bonheur. Et lui d'arrogance. Il était tout pour moi et je n'étais rien pour lui. Triste convergence de deux chemins qui jamais n'auraient du se croiser. Les faibles ont toujours des os à y laisser dans l'affaire. 
Quand encore tremblante au matin je me réveillai, j'étais allongée, seule, chez moi. Dans mon pijama de flanelle je jetais des regards perdus à tous les coins de ma petite chambre comme si une des têtes placardées au mur allait trouver à mes réponses des questions. Il y avait un petit billet. Je l'ai lu, je me suis douchée, puis je suis partie travailler, le tout comme si de rien n'était. Parce qu'il n'y était rien. 
Je m'étais dérobée de ses bras et enfuie en vitesse et en tremblant. Je venais de lui refermer la porte sous le nez et jamais plus je ne pourrais retrouver la clé de son appart que j'ai laissé tomber dans la cage d'ascenceur par hazard.
Bien sur je l'aimais.



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